Professeure en Economie du Numérique à Télécom Paris-Institut Polytechnique de Paris. Responsable scientifique de l’UMR-CNRS i3 -Institut Interdisciplinaire de l’Innovation- et membre du Conseil Scientifique de l’ARCOM
Valérie Fernandez est titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches et d’un PhD en Théorie des Organisations de l’Université de Dauphine – PSL. Diplômée de Sciences Politiques -Sciences Po Paris-, ancienne normalienne, elle est spécialiste d’économie du numérique. Ses recherches portent sur l’analyse socio-économique des technologies numériques (gouvernance de l’innovation numérique, analyse de marché -valeur économique et valeur d’usage-, acceptabilité sociale). Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de projets de recherche financés par des organismes internationaux (Commission Européenne, Berkeley University Fund, Cai Yuanpei Chine, …) et nationaux (ANR, …). Ils visent des recommandations de politiques publiques mais aussi d’entreprise. Sur ces sujets, elle a publié une soixantaine d'articles de recherche et ouvrages académiques, et encadré une quinzaine de thèses de doctorat. Dans le domaine de l’enseignement, Valérie Fernandez a porté la création et dirigé plusieurs programmes internationaux (en partenariat avec HEC, ESSEC, Ecole Polytechnique, Zhejiang University, …). Elle enseigne la gouvernance de projets numériques à Télécom Paris et à Sciences Po.
Maître de Conférences en Sociologie Environnementale à Télécom Paris - Institut Polytechnique de Paris. Ethics expert auprès de la Commission Européenne et membre du bureau du Comité d’Ethique pour la Recherche de l’Institut Polytechnique de Paris
Laura Draetta est sociologue de l’environnement, chercheure à l’Institut Interdisciplinaire de l’innovation (i3, UMR CNRS 9217) et Research Fellow auprès du Center for Science, Technology, Medicine and Society de la University of California à Berkeley.
Diplômée de Sciences Politiques à l’Université de Milan et titulaire d’un mastère spécialisé en gestion publique de l’environnement de l’Université de Liège, elle a obtenu un Ph.D. en sociologie à l’EHESS en soutenant une thèse sur l’environnementalisme industriel en France.
Les recherches de L. Draetta se structurent autour de deux axes principaux : (1) la réception sociale des technologies numériques (controverses sociotechniques, dynamiques d’acceptabilité sociale, usages, perception du risque) ; (2) l’engagement environnemental et éthique des entreprises à l’ère de la société technologique (RSE, Développement Durable, Innovation Responsable). Ces recherches ont obtenu des financements publics et privés et ont été réalisées dans le cadre de collaborations interdisciplinaires et internationales (États-Unis, Chine, Italie et Europe du Nord). Ses travaux les plus récents portent sur la caractérisation des usages et de l’exposition aux champs électromagnétiques induite par les dispositifs de communication mobiles chez les enfants (projet ANSES Expo-Enfants, 2019-2025), ainsi que sur les controverses sociotechniques autour des compteurs électriques communicants en France, Italie et Californie (projet ADEME Rescompte 2017-2021).
Draetta est co-autrice des travaux d’expertise collective publiés par l’ANSES sur l’évaluation des risques sanitaires associés aux compteurs communicants Linky et aux technologies 5G, dans lesquels elle a pris en charge l’analyse des controverses publiques. En 2020, elle a reçu le France-Berkeley-Fund Award pour le projet "The Emergence of Public Controversies in Science, Technology & Medicine: A New Methodological Paradigm", porté avec l’historienne Elena Conis de l’Université de Berkeley. Elle est Ethics Expert auprès de la Commission Européenne, membre du bureau du Comité d’Ethique pour la Recherche de l’IPP et Area Editor de la revue Annals of Telecommunications.
Elle enseigne la Transition Environnementale et Ethique des Entreprises et la Recherche et Innovation Responsables à Télécom Paris et à Eurecom.
Chercheuse en éthique de l'innovation. Spécialiste en enjeux éthiques et politiques des technologies, innovation responsable et démocratie participative
Kalli Giannelos, diplômée de Sciences Po et docteure de l'EHESS, est chercheuse en éthique de l’innovation. Elle explore les enjeux éthiques, politiques et réglementaires des nouvelles technologies, avec un focus sur la gouvernance des technologies émergentes, l’innovation responsable et la démocratie participative. Avant de rejoindre la Chaire RD-ID à Télécom Paris-Institut Polytechnique de Paris, elle a été chercheuse postdoctorante à Sciences Po Paris (CEVIPOF) et à l’Université Paris Dauphine-PSL (Chaire Gouvernance et Régulation). Elle est l’auteure de Responsive Ethics and Participation: Science, Technology and Democracy (ISTE Ltd/John Wiley & Sons, 2022). Elle a publié plusieurs articles sur la démocratie participative, l’éthique de la gouvernance, la régulation du numérique et l’innovation responsable. Parallèlement à ses activités de recherche, elle enseigne la théorie politique, l'éthique des politiques publiques et business ethics. Elle a également plusieurs expériences de terrain à travers plusieurs postes dans la coopération culturelle internationale (ICOM, UNESCO) et sur la comparaison des écosystèmes d’innovation (MINES ParisTech). Elle est Marshall Memorial Fellow du German Marshall Fund.
Maître de conférence en informatique à Eurecom, département de Sécurité Numérique. Spécialiste des systèmes d'authentification multi-biométriques et multi-modaux
Chiara Galdi travaille depuis longtemps sur le thème de la fusion multi-biométrique, ce qui l'a amenée à se pencher sur les questions de robustesse et de vulnérabilité des systèmes biométriques. Au fil des ans, elle s'est intéressée à de nouveaux défis tels que la transparence et l'équité des algorithmes basés sur l'intelligence artificielle. Elle a donc récemment créé son propre groupe de recherche pour traiter ces thématiques.
Actuellement, ses travaux portent sur l'analyse des facteurs influençant les algorithmes basés sur l'IA, l'explicabilité des processus internes dans les systèmes dits "boîte noire", et l'analyse de la présence de biais dans les algorithmes de reconnaissance biométrique et les procédures permettant de corriger ces biais.
Depuis l'obtention de son doctorat en 2016 en traitement du signal et de l'image, Chiara Galdi a travaillé sur de nombreux projets nationaux et européens, participant souvent à leur rédaction et à leur coordination.
Mots clés : multi-biométrie, protocoles d'évaluation, robustesse et équité des algorithmes basés sur l'IA, biais, équité/fairness, XAI (explainable AI)
Maître de Conférences (HDR) en Sciences de Gestion à Télécom Paris - Institut Polytechnique de Paris. Spécialiste en entrepreneuriat et management de l’innovation
Ses domaines d'intérêt scientifique intègrent des questionnements autour des bonnes pratiques à adopter pour innover dans des environnements numériques et incertains. Dans la plupart de ses articles, il révèle l'existence de paradoxes et met en perspectives des résultats contre-intuitifs. Il attache une importance particulière à la production de résultats actionnables, dont les praticiens peuvent se servir pour améliorer leurs pratiques professionnelles. Il est l'auteur de nombreux articles scientifiques publiés dans des revues classées, inscrites dans différents champs disciplinaires des Sciences de Gestion : le Management des Systèmes d'Information (SIM), le Management de l'Innovation (RIPME), la Stratégie (Futures), l'Entrepreneuriat (E&I) ... et dans des revues généralistes en Management (RFG, REI, ...). Il est également l'auteur de 5 ouvrages, dont certains sont publiés chez Dunod et aux Presses des Mines.
Il enseigne la stratégie d’entreprise et l'entrepreneuriat dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur, en France et à l’étranger : Télécom Paris, Sciences Po Paris, Université Paris-Dauphine, Essec, Shanghai Jiao Tong University,...
Entrepreneur à plusieurs reprises, il accompagne des grands groupes et des startups dans leurs stratégies. Il intervient également comme conférenciers auprès d’un public large de professionnels.
Maître de Conférences en Sociologie à Télécom Paris - Institut Polytechnique de Paris, et chercheur de l’Institut Interdisciplinaire de l’Innovation (i3), unité mixte de recherche du CNRS
Les recherches de Marc Relieu portent principalement sur (1) l’organisation des activités en co-présence, notamment dans l’espace et les lieux publics, observées à partir d’études empiriques portant sur les savoir-faire de personnes malvoyantes ou de personnes aphasiques ; (2) l’organisation des interactions à distance médiées par la technologie (conversations vocales ou écrites, vidéoconférence, dessins, cartes, mondes virtuels) ; (3) les interactions situées avec des agents conversationnels artificiels (chatbots), notamment dans le cas de leur utilisation pour répondre aux appels indésirables.
Ces domaines de recherche ont été développés à l'E.H.E.S.S., puis au Laboratoire de Recherche et Développement en Sciences Sociales d'Orange, et à Télécom Paris, que M. Relieu a rejoint en 2005.
Maître de Conférences en Sociologie à l'Université de Cagliari (Italie). Il enseigne la Sociologie économique et la Sociologie du développement au Département de Sciences Politiques et Sociales, ainsi que la Sociologie organisationnelle au Centre d'études des relations industrielles
Son activité de recherche porte sur : I) l'innovation du système bancaire (les conséquences des processus de financiarisation, la transformation du système de crédit, la réorganisation interne des banques et, en particulier, les innovations dans les systèmes de notation); II) les processus du développement socio-économique en Italie (évolution du phénomène migratoire en raison des particularités ethniques, construction de politiques de gouvernance et gestion des flux, transformation des structures de protection sociale et leur pertinence pour les différents segments de la population, en particulier les femmes) ; III) les processus d'innovation organisationnelle (démocratie économique, participation des travailleurs dans l'entreprise, etc.).
Marco Zurru est membre fondateur du réseau de recherche international "The Foundational Economy Collective" et a mené plusieurs recherches en collaboration avec la Facultad de Ciencias Sociales, UBA, Buenos Aires, avec le département de Sciences Economiques et Sociales de Télécom Paris et avec le College of Management at University of Massachusetts, Boston. Il a été plusieurs fois expert auprès de la Présidence du Conseil des Ministres en Italie et du Conseil Régional de Sardaigne.
Avocate, MBA, Ph.D. Professeure au département de Stratégie, Responsabilité sociale et environnementale de l’École des sciences de la gestion, UQAM. Membre de l’Académie des Technologies (France) et membre de la Société Royale du Canada
Corinne Gendron mène des recherches sur les représentations sociales de l’élite économique et politique, sur l’évolution de l’entreprise comme institution sociale, et sur les dynamiques d’acceptabilité sociale des grands projets et des nouvelles technologies. Elle cumule plus d’une dizaine d’ouvrages et une cinquantaine d’articles de recherche dont Ecological Modernization and Business Leaders. Regulation Theory and Sustainable Development, London : Routledge, Vous avez dit développement durable? Les Presses internationales Polytechnique, et des articles dans les revues Journal of Cleaner Production, Ecological Economics, Journal of Business Ethics et Business and Society Review. Avocate diplômée de la faculté de droit de l’université de Montréal et titulaire d’un MBA spécialisé en marketing et finance de HEC Montréal, elle a obtenu un Ph.D. en sociologie de l’UQAM couronné par le prix de la meilleure thèse de l’Institut de recherche en économie (IRÉC). En 2014, elle a été élue Académicienne à l’Académie des technologies de France où elle co-préside le pôle Technologies, Économies et Sociétés, et a été élevée au rang de Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur de France en 2015. Elle a aussi été reçue membre de la Société Royale du Canada en 2019
Doctorant en Sciences de Gestion, sous la direction de Valérie Fernandez et Thomas Houy. Ingénieur en Sciences des Données (Pôle Léonard de Vinci) et titulaire d’un MSc en Management de projet (SKEMA). Titre de la thèse : « Intelligence Artificielle et gouvernementabilité des villes intelligentes »
L'IA est l'une des technologies clés qui sous-tendent les villes intelligentes, offrant de nouvelles opportunités pour la gestion des ressources, l'amélioration de la qualité de vie des citoyens et la résolution de problèmes urbains complexes. Cependant, l'utilisation de l'IA dans les villes intelligentes pose également des défis, notamment en termes de gouvernance et de responsabilité. Cette thèse se propose d'explorer l'impact de l'IA sur la gestion et la gouvernance des villes intelligentes, en évoquant, en plus du cadre technique, les enjeux éthiques, sociaux et politiques associés.
Doctorant en Sociologie, sous la direction de Laura Draetta et Valérie Fernandez. Diplômé de l’Université de Cagliari (Italie) et titulaire d’un master en Politique et Sociologie du Territoire. Titre de la thèse : « Identité numérique et Environnement : exploration ethnographique du système de crédit social vert, entre durabilité et protection des droits personnels des citoyens »
La thèse étudie les relations entre Identité Numérique et Environnement, à travers le cas du Green Social Credit System, c'est-à-dire le système de crédit social appliqué à la protection de l'environnement. Située au carrefour de la sociologie environnementale, des études sur les sciences et les technologies et de la gestion publique de l'environnement, la thèse a pour objectif d'analyser les tensions qui se développent, dans le cas étudié, entre la protection de l'environnement et la protection des libertés et des données personnelles, ainsi que la manière dont ces tensions sont perçues et gérées par les promoteurs et les usagers de l'innovation. Le champ empirique de la recherche est constitué des principaux projets pilotes lancés en Europe dans ce domaine : à partir des cas de Rome et de Bologne, une recherche ethnographique est menée sur les trajectoires, les mécanismes et les résonances sociales et institutionnelles de ces projets.